La bioinformatique fait partie de ce qu'on appelle les disciplines transversales, ces disciplines qui forment un trait d'union entre les disciplines dites classiques. Avec l'avancée des nouvelles technologies et l'étendues des connaissances qu'elles permettent d'acquérir, il devient de plus en plus nécessaire de repenser les différents domaines scientifiques, tant leur cloisonnement historique perd en pertinence.
Ainsi, l'apparition de machines extraordinaires, de plus en plus performantes, qui permettent de voyager de plus en plus loin dans l'infiniment petit, capable de mesurer le métabolisme cellulaire ou de séquencer l'ADN à grande vitesse, donne de nouveaux défis à la biologie. La masse de données produites est si grande que l'utilisation de l'informatique pour leur traitement est devenue incontournable. Mais il est aussi difficile de parler de compilation, de calcul parallèle et de ligne de commande avec un biologiste, que de réseaux métaboliques, d'ADN mitochondrial ou de phospholipides avec un informaticien. Il y en a beaucoup qui ont, au cours de leur carrière, diversifié leurs compétences, mais l'apparition de la bioinformatique en tant que discipline à part entière était inévitable.
Un jour, un collègue m'a transmis une vidéo qui avait été présentée lors d'une conférence, et qui caricature, avec un formidable air de déjà-vu, les pannes de communication qui peuvent survenir lorsque deux interlocuteurs ne parlent pas le même langage académique. En l'occurence, il ne s'agit pas de bioinformatique mais de biostatistique, mais le concept est tout à fait transposable et les écueils sont similaires. Je n'ai pas résisté à la tentation de traduire le script et en faire un petit webcomic, en espérant que ça vous plaise.
Avec l'aimable autorisation d'Xtranormal
Vidéo originale : http://www.xtranormal.com/watch/6871831/biostatistics-vs-lab-research
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