J'ai lu :
J’ai lu : Quand la vie remplace le silicium

Auteurs

Dennis Shasha, professeur d'informatique au Courant institute, Université de New York et Cathy Lazere, écrivaine spécialisée en sciences et technologies.

Sujet

Cet ouvrage retrace le profil d’une quinzaine de scientifiques et s’intéresse aux problématiques et enjeux auxquels ils font face aux frontières de la bioinformatique.

Résumé

En parallèle avec la carrière de plusieurs chercheurs, ce livre met en évidence les liens qui unissent l'informatique et les sciences du vivants. Séparé en trois parties, on vous montrera comment les mécanismes d'apprentissages et d'évolutions sont intéressants pour la recherche spatiale, puis comment, à partir d'unités biologiques tels que les bactéries ou encore les virus, nous pouvons aboutir à des constructions plus ou moins complexes et remplacer nos ordinateurs. Enfin la dernière partie sera axée sur des problèmes plus physiques de modélisations et de cryptographie.
Pour compléter ce résumé, je fait la place au Professeur Shasha lui-même qui vous expliquera (malheureusement je n'ai trouvé la vidéo qu'en anglais) pourquoi vous trouverez son livre "amusant à lire". La vidéo dure 15 minutes , pendant lesquelles Pr. Shasha explique certaines problématiques reprises dans son livre.

[edit : la vidéo n'est plus disponible]

Public visé

Ce livre sera parfait pour un étudiant à l'université qui pense à faire carrière en bioinformatique ou une personne souhaitant juste avoir un esprit plus ouvert et large sur son domaine de recherche. La diversité des sujets abordés dans ce livre permettra à chacun d'y trouver une partie captivante, nécessitant alors des recherches plus approfondies.

Revue

Très facile à lire et très court (un peu moins de 200 pages), on peut parcourir ce livre en y piochant les histoires qui nous intéressent. Nul besoin de suivre le fil du livre. Ce n'est pas un roman, mais plutôt une suite de petites histoires sur le thème de la bioinformatique. Très diversifié, j'ai trouvé le livre fascinant. Il est agréable de suivre le parcours de ces personnes, de comprendre comment ils ont aboutis à leur travaux actuels et quels sont les enjeux de leur recherches.

Vous pourrez y trouver la description d'un ordinateur quantique et comprendre à quoi peuvent servir les "bio-briques". Vous découvrirez les dessous de certaines sociétés de change qui utilisent des algorithmes génétiques pour effectuer leurs transactions financières ou encore comment les scientifiques étudient les animaux pour produire des appareils spatiaux plus performants.

Disponibilité

DUNOD : 19.90 € (Prix France TTC).

Paru en 2010 aux éditions W. W. Norton & Co.

Traduit de l'anglais par Dominique Maniez Titre original : Natural Computing : DNA, quantum bits, and the future of smart machines.

 

Merci à Guillaume, Nicolas, PierreSylvain et Yoann pour les commentaires et discussions lors de l’édition de cette revue.

 

  • À propos de
  • Issu de la formation bioinformatique de Bordeaux 2, je suis co-fondateur de ce blog.

    Je travaille actuellement au LCSB au Luxembourg depuis maintenant 1 an et je me prétend un codeur fou.

    A bientôt sur bioinfo-fr !

Un commentaire sur “J’ai lu : Quand la vie remplace le silicium

  1. À la base je devais aussi relire ce bouquin. Le titre plus qu'accrocheur avait réussi à éveillé ma curiosité. Mais une fois commencé, je n'ai pas trouvé la force de lire jusqu'au bout : trop de déceptions par rapport à l'idée de base que je m'en étais faite.
    En effet il faudra péniblement attendre arriver vers la 90eme page du livre (en comptant un peu moins de 200) pour pouvoir entrevoir une once de quelquechose que l'on pourrait rapprocher à la bioinformatique. Tout le reste avant n'est qu'anecdotes de plusieurs scientifiques, mais pas bioinformaticiens.
    J'aurai plutot appeller ce bouquin "Chroniques de brillants scientifiques", je n'aurai alors pas été déçu par son contenu.
    nahoy a plus accroché dessus donc je lui ai laissé l'immense honneur de le présenter. Ma bonté me perdra... 🙂
    Enfin voila, cela ne reste que mon avis mais je me devais de le partager.

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