Le parcours bio-informatique BIM existe en licence et en master, à Nice, depuis plus de 10 ans. À l'occasion de sa refonte en 2019, une petite présentation s'impose !
Présentation
Le parcours bio-informatique BIM a pour objectif de former des étudiants ayant une formation initiale en biologie et/ou bio-informatique aux approches de bio-informatique, d'analyse de données de grande dimension, et de modélisation, notamment pour des applications dans les domaines des Omiques et de l'Imagerie. Ces compétences leur permettront d’analyser, interpréter, modéliser et gérer les données numériques massives en sciences de la vie, quel que soit le champ d’application envisagé (génétique, écologie, neurologie, médecine…).
Formation
La formation de licence est un parcours de L3 de la licence de Sciences de la Vie, renforcé en :
- informatique pratique (Python, cours et projet) et théorique
- statistiques
- projet pluridisciplinaire en binôme mêlant modélisation, informatique et biologie
En master, chaque année se découpe en semestre d'automne avec 5 UE à suivre, et semestre de printemps en stage long (5 mois en M1 et 6 mois en M2). Globalement, les UE portent sur les thématiques suivantes :
Biologie / Bioinformatique : Technologies omiques, évolution, biochimie structurale, ateliers pratiques d'analyse de données omiques.
Imagerie : Techniques basiques et avancées d'analyse d'image, outils d'acquisition d'images dans les sciences de la vie.
Mathématiques : Statistiques et modélisation.
Informatique : Initiation à la programmation, programmation orientée objet en Java, bases de données.
Les langages utilisés sont essentiellement R, Python et Java
Compétences transversales : Communication scientifique, anglais scientifique, démarche qualité, éthique et sécurité des données.
À qui s'adressent ces formations ?
Le parcours de licence L3 BIM est accessible à tout étudiant ayant une L2 en biologie ou sciences de la vie. Il n'y a absolument aucun prérequis en mathématiques ou informatique, mais il faut avoir envie d'aller s'y frotter !
Le parcours bio-informatique BIM du master Sciences du Vivant de l'université de Nice-Sophia Antipolis est destiné aux étudiants ayant une solide formation en biologie. Une première approche de la programmation, par exemple au sein d'un cursus précédent à visée multidisciplinaire (comme une licence de bio-informatique) est un bonus indéniable. Le parcours est ouvert aux étudiants néophytes en programmation ayant un fort attrait pour l'informatique avec un programme adapté.
Contact et informations supplémentaires
Pour la licence : par mail à marc.bailly-bechet_AT_unice.fr
Pour le master : sur le site web du parcours, ou par mail aux responsables
Karine.Robbe_AT_unice.fr et Marc.Bailly-Bechet_AT_unice.fr
Le mot des anciens
Le master BIM m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences en informatique et biologie-informatique tout en continuant d’étudier la biologie et la génomique que j’avais déjà choisies en licence. Sans aucun pré-requis informatique, cette double formation m’a appris toutes les bases nécessaires grâce aux nombreux projets, TDs et stages organisés. Et c’est ainsi que j’ai pu débuter, cette année, ma première année de thèse, toujours en biologie-informatique, au Laboratoire AMIS sur Toulouse. J’y étudie désormais la génomique évolutive et l’ADN ancien.
Marine P., doctorante au laboratoire AMIS, Toulouse
J’ai choisi le parcours / master BIM et je ne regrette pas une seule seconde ! Cela m’a permis d’affilier la biologie et l’informatique qui sont deux domaines qui, à première vue, ne sont pas liés mais qui en réalité vont de pair si l’on souhaite faire avancer la Science. L’intérêt de BIM est de pouvoir s’intéresser à différentes thématiques biologiques en utilisant divers outils techniques.
Kevin G., ingénieur chez Sopra Steria
Après mes études, j’ai travaillé un an en tant qu’ingénieur bio-informaticien (CDD) dans l’imagerie biomédicale. Aujourd’hui je travaille en tant qu’informaticien pur (CDI) pour élargir mon éventail de compétences et revenir plus tard en bio-info avec plus d’expérience technique.
Merci à Kevin G. et Yoann M. pour leurs relectures.
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